Naissance d'un guerrier

Galadhar a parcoupru bien des contrées depuis son expulsion du village il y a de cela 2 ans. Après le Danemark et l’Allemagne, il arrive dans un village nommé Graz en Autriche. Ce village est peuplé d’Athsvaltes et l’accueil qu’ils lui font n’est pas très chatoyant.
Il se dirige directement à l’auberge car le voyage a été long, il aimerait se repaître et boire quelques pintes avant d’aller se coupcher dans l’une des chambres que l’auberge propose aux voyageurs. Lorsqu’il rentre dans cette auberge nommée « Le petit qui siffle », les gens le dévisage et l’épie de la tête aux pieds. Lorsqu’une voix venue du fond de la salle dit d’un ton bourru :

Sort d’ici, homme du nord, les barbares ne sont pas admis en ces lieux !

Galadhar étant habitué à ce genre de remarque reste devant le comptoir et commence à demander quelques victuaille à l’aubergiste lorsqu’un homme, accompagné de quatre autres, lui assène un violant coup de bâton sur la nuque. Galadhar tombe sous le choc et perd connaissance.

Lorsqu’il reprend connaissance il est enchaîné dans une salle sans fenêtre munie seulement d’une porte en bois avec une petite trappe à hauteur d’homme, cela ressemblant fort à une prison. Soudain le geôlier approche de la porte, ouvre la trappe et dit :

Debout barbare, tu dois me suivre !

Galadhar se relève avec un mal de tête effroyable et s’avance en direction de la porte qui s’ouvre et laisse entré une lumière difficile à supporter pour ses yeux. Le geôlier lui fait mine d’avancer en lui montrant la direction avec sa hallebarde. Après quelques mètres ils arrivent dans une grande pièce circulaire avec en son centre une fosse. Le geôlier le fait asseoir sur un siège près de la fosse et attache ses chaînes à un crochet placé sur le sol.

Plusieurs heures plus tard, la pièce qui était vide se remplie peu à peu de spectateurs. Un homme est amené sur un siège en face de Galadhar, de l’autre côté de la fosse, et il est enchaîné au sol. Après quelques minutes, un gong retentit, leurs chaînes sont détachées et on les jette dans la fosse pour qu’ils combattent. L’homme qui était en face de lui, se rue sur Galadhar et lui assène plusieurs coups de points et coups de pieds. Autour de lui on entend les cris de la foule mais qui sont inaudibles pour Galadhar tant la confusion règne dans son esprit en plus d’un sacré mal de crâne.
Soudain les coups qu’il reçoit mettent Galadhar en rage et dès lors il commence à se battre. En quelques coups il brise la colonne vertébrale de son adversaire et devient victorieux, la foule l’acclame et lui envoie toute sorte d’objets de valeurs. Galadhar est confus dans ces sentiments et se remet doucement de ce qui vient de lui arriver, il regarde le cadavre de son adversaire à ses pieds jusqu’à ce qu’on le ramène dans sa prison.

Galadhar était devenue un combattant, esclave d’un homme du nom de Friedrich et pendant plusieurs semaines il fit des combats à mains nues dans cette arène…

Un matin, alors que Galadhar se réveillait, il entendit la lourde voix d'un homme qui grondait :
Trois de mes esclaves sont morts dans le même combat ! C'est intolérable ! J'accepte de donner des cadavres aux Asthvaltes mais je dois tout de même rentrer dans mes frais ! Ou est ce barbare que l'on dit invinsible ?

Une voix fablarde lui répondit : "par ici".

Galadhar reconnut l'homme frêle qui lui apportait sa nourriture et qui le menait jusqu'à l'arène.
Puis vint une silhouette qu'il n'avait jusqu'à présent qu'aperçut dans les tribunes prévilégiées.
Un homme vêtu d'une lourde armure de bronze. Les épaulettes brillantes d'or et une longue cape de soie rouge. Il avait une longue chevelure brune qui lui tombait jusqu'aux hanches et une barbe bien taillée en Bouc.
Il n'était assuremment pas un Asthvalte... Rien d'étonnant, à la frontière entre l'empire Asthvalte et les contrées de l'Est.

Sa voix puissante s'éleva et Freidrich dit :
- Voilà enfin l'Ours nordique. Un style tout en force, aucune stratégie si ce n'est de prendre moins de coups que son adversaire. Tu as jusqu'à présent combattu des hommes faibles... Mais ce style m'a fait gagné ma liberté... Il fait aussi mourir la quasi totalité des gladiateurs qui s'en servent mal...
Suis moi Ours !

Ils arrivèrent dans une cours au sol sableux maculé de rouge. Freidrich se baissa et passa sa main dans le sable. Il se releva le poing fermé et dit à son exécutant d'aller chercher trois hommes.
Le premier arrivant était un franckois de taille imposante. Ses muscles brillants étaient impressionnants. Le second était un elfe bien plus fin mais aux muscles dessinés. Le troisième était un afrikan chétif qui portait un capuchon sombre.

- Dans une arène tu n'auras que trois style d'ennemis. D'autres ours, des renards, souples, habiles et précis et des magiciens. Je vais t'apprendre à user de ta tête pour te servir de tes muscles. Dans une arène la pitié devra quitter ton esprit mais si tu es la c'est que tu l'as déjà compris. Ces hommes sont des gladiateurs aguerris, ils ont une longue expérience... Tu vas les affronter chacun leur tour dans l'ordre qui te plaira. Vous utiliserez des armes protégées. Et ne vous blessez pas trop, un combat va se dérouler bientôt et j'aurais besoin de vous tous. Je dois voir comment tu te sers de ça pour pouvoir t'apprendre des connaissances à ta mesure...

Il lança un marteau à Galadhar. L'elfe s'approcha et brandit deux cimeterres. L'Afrikan incanta et les armes s'auréolèrent d'une lueur pourpre.
Le temps que Galadhar regarde son arme avec plus d'attention, l'elfe s'était déjà jeté sur lui et lui avait porté deux coups à l'estomac. Galadhar frappa devant lui mais l'elfe était déjà deux mètres en arrière. Le regard brouillé, galadhar tituba en arrière et regarda son ventre prêt à voir ses entrailles tomber sur le sol mais à sa grande surprise il vit qu'il n'avait pas une égratignure. Il comprit que les armes étaient rendus magiquement incapables de tuer... Mais sacrément douloureuses quand même quelques coups comme ça et il serait au tapis. Sûr que son arme ne tuerait pas son adversaire, Galadhar s'avança prêt à frapper...

(consignes du MJ : A toi de continuer le roleplay. Suite à cela tu gagneras des points de classe en gladiateur. Le nombre de points est évalué sur ta performance rolistique pas sur le fait que tu remportes ou non les duels. Si tu perds superbement les trois tu seras aussi bien recompensé. A toi de jouer)

L’elfe était en garde attendant le moindre mouvement de son adversaire. Galadhar mit son marteau sur sa gauche près de son tibia comme lui avait montré son père lorsqu’il était jeune. Puis d’un élan, il leva le marteau en arc de cercle au dessus sa tête, lui faisant faire un tour, puis l’abattit violement sur le flanc droit de l’elfe. Ce dernier l’évita de justesse mais fut complètement déstabilisé et étonné qu’un barbare de cette taille puisse bouger aussi vite. Le marteau s’enfonça lourdement dans le sol faisant éclabousser le sable alentour. Avant que l’elfe n’ait pu riposter, Galadhar lui asséna un violent coup de poing dans le genou ce qui fit tomber l’elfe qui se rattrapa avec ses cimeterres en crachant un juron en elfique.
Enragé l’elfe leva ses cimeterres au dessus de lui et donna un coup dans le dos de Galadhar qui fléchit sous l’impact. Le coup n’avait pas été très puissant mais il avait suffit à lui coupper le souffle. L’elfe avait du mal à se relever après la blessure qu’il avait subit au genou et Galadhar savait maintenant que l’elfe aurait du mal à esquiver ses prochains coups. Il était épuisé mais il devait faire ses preuves pour un jour gagner sa liberté. C’est pourquoi malgré la douleur et la fatigue, il prit son marteau à deux mains et l’envoya jusqu’au menton de l’elfe qui ne put l’éviter et fut projeté en arrière sous le choc. L’elfe était étalé sur le sol avec de sérieux hématomes au genou et au menton.

Friedrich s’interposa et dit :
-Bravo jeune barbare tu as battu mon renard, le plus rapide et le plus habile ! Je suis étonné, je pensais te voir perdre dés le premier combat. Je suis content que tu ais compris qu’il fallait te servir de ta tête contre cette adversaire beaucoupp plus rapide que toi. Mais tu as eu de la chance car le coup qu’il t’a porté dans le dos t’aurait été fatale dans l’arène avec des armes tranchantes. Cependant tu as gagné ce combat et le respect de Anuë l’elfe.

Il fit signe à un homme dans l’ombre qui vint soigner l’elfe et le transporta à l’aide de deux servants vers l’infirmerie. Un autre vint pour soigner quelque peut Galadhar avant le prochain combat. On lui donna une potion aux vertus curatives et énergisante qui le rendit aussi frais que lorsqu’il était arrivé dans la salle.

-Maintenant choisis ton prochain adversaire.

Il choisis son prochain adversaire, ce fut le franckois. Cet homme était très grand même pour Galadhar qui ressemblait déjà à un colosse. Il devait mesurer dans les 7 pieds et valait au moins 350 livres. Comme Galadhar il avait des muscles imposants et pas la moindre trace d’en bon point. Il arborait plusieurs cicatrices sur tout le corps dont une qui partait de son épaule et traversait son torse.
Il était équipé d’un glaive qui ressemblait à une grosse épée bâtarde dans sa main droite et dans l’autre main un bouclier rond qui lui coupvrait le torse.
Le combat commença lorsque Galadhar leva son marteau derrière sa tête et l’écrasa sur son adversaire qui arrêta le coup avec son bouclier mais le fit reculer du fait de la puissance de l’attaque. Galadhar enchaîna avec un coup sur le flanc droit que le franckois dévia de son bouclier et en se retournant il abattit son glaive sur l’épaule droite de Galadhar ce qui lui fit lâcher son arme. En ramenant son bras gauche, le franckois lui mit un violent coup de bouclier dans le dos et Galadhar tomba à genou. Il termina par un coup de pieds dans les côtes d’une force telle que le barbare s’écroula sur le sol.
Galadhar était au sol mais il pensait au fond de lui :

Il ne me fait pas mal, je suis plus fort que lui !

Galadhar se releva péniblement en reprenant son arme mais le colosse lui donna successivement trois coups de glaive dans la jambe, les côtes et l’épaule, ce qui le fit tomber de nouveau sur les genoux.
Galadhar s’arrêta un moment regardant le sable maculé de sang qui était manifestement le sien :

Je ne peux vaincre un tel homme sa force et sa technique sont supérieurs aux miennes.

A peine avait-il commencé à se relever que le franckois lui donna un dernier coup de poing au visage et Galadhar s’écroula. Le combat était terminé Friedrich s’avança près du nordique :

-Bravo tu t’es bien battus mais tu n’es pas assez fort contre Ulrike le géant. Soigne toi il te reste encore un combat contre Morin le magicien.

Galadhar était mal en point mais la potion qu’on lui fit boire le remit, comme auparavant, en bonne état et prêt à combattre. Il n’avait pas digéré sa défaite précédente et voulait montrer sa vaillance à Friedrich pour qu’il lui enseigne toutes les choses pour devenir un bon gladiateur.
Le magicien commença de suite par un sort d’éblouissement, alors que Galadhar avançait. Ce dernier recula de quelques pas en arrière et avait du mal à voir, il voyait que de la lumière blanche parsemée de quelques tâches brunes. Le magicien était en train de préparer un sort mais Galadhar ferma les yeux et se guida au son de la voix du magicien. Il couprra en direction de son adversaire et frappa avec son marteau, le magicien avait été arrêté dans son incantation et avait due esquiver le coup. Le magicien reprit son incantation et une pluie de pierre tomba sur Galadhar qui réussit à se jeter hors du champ d’action du sort. Le magicien était frêle, il suffisait d’un seul coup pour gagner et le barbare le savait.

Il mit toutes ses forces dans une ultime attaque contre le magicien qui ne pu l’arrêter même avec des sorts de répulsion. Galadhar couprut en direction du magicien, son marteau sur le côté gauche et frappa avec une telle puissance et une telle rapidité que le magicien n’eu pas le temps d’arrêter son attaque avec un quelconque sort. La violence du coup, dans le flanc du magicien, le projeta à une dizaine de mètres et il ne pu se relever.

-Combat terminé !

Un homme arriva rapidement auprès du magicien pour voir s’il était encore en vie, il fit un signe à Friedrich qui se tourna vers Galadhar.

-Bravo tu as vaincu. Mais j’ai eu peur que tu ne tues mon meilleur magicien avec cette attaque. Enfin il est vivant et tu t’es bien battu.

(Hrp : une superbe prestation, tu gagnes 13 points de classe en gladiateur ce qui va te permettre de choisir entre plusieurs dons que je vais m'empresser de te décrire en RolePlay)

Freidrich continuait d’applaudir faisant cliqueter ses gants en maille. Son sourire satisfait signifiait une chose : il allait entraîner un nouvel étalon. Impressionné, ça, il l’était, c’était flagrant. Il se lissa le bouc et tendit la main pour récupérer le marteau. Galadhar lui passa l’arme de guerre qu’il fit tournoyer autour de son bassin. Frappant le manche contre le sol, le poids de l’arme sous le coude pour se tenir debout, le guerrier fit avancer le colosse Franckois devant lui.

- Contre un homme de cette stature, un combat de force se solde toujours par de gros dégâts et ce que tu remportes le duel ou non. C’est pour cela que tu dois profiter du fait que ses attaques seront probablement lentes ou imprécises. Dans tous les cas prévisibles... Le meilleur moyen de vaincre ton ennemi est de le laisser frapper dans le vide en lisant ses mouvements. Vois…

Il fit signe à son gladiateur d’avancer. Ce dernier n’hésita pas un instant, son glaive dessina un arc de cercle qui visait l’épaule de Freidrich. Ce dernier recula son pied gauche et se pencha en arrière pour esquiver mais à peine rétabli de son coup, le gladiateur enchaîna sur un coup en estoc. Avec la même aisance, le maître de Galadhar dévia le coup en l’accompagnant. Le barbare put voir les jambes du maître se placer solidement sur le sol. En deux coups esquivés, il avait réussi à prendre des appuis solides. Le Franckois tenta de frapper avec le bouclier. Freidrich recula son pied droit et esquiva l’attaque. Galadhar pensa que ce dernier venait de briser ses appuis et se dit que la manœuvre avait été inutile mais il comprit en un instant…
Les muscles tendus du maître se délièrent à une vitesse hallucinante. Son pied qu’il pensait être d’appui servit en fait à prendre l’élan. Son torse pivota et ses bras se tendirent. Le marteau frappa horizontalement le gladiateur qui n’eut même pas le temps de lever son bouclier. Le marteau l’atteignit au cou et il fut littéralement soulevé dans les airs pour être propulsé plusieurs pas plus loin. Alors que des soignants se précipitaient sur l’homme évanoui, Freidrich fit tourner son arme autour de son poignet et frappa le sot avec le manche.

- Comprends tu l’intérêt d’une telle attaque ? Elle consiste à préparer un coup qui mettra son adversaire au tapis d’un seul coup. Il couple la fatigue accumulée par les coups frappés dans le vide avec l’élan des deux duellistes. Chaque coup que tu éviteras ainsi renforceront ta position et te promettront un coup plus ravageur. Dans un premier temps, je peux t’apprendre à esquiver puis dans un second temps à frapper le coup de la victoire.
Je peux aussi t’apprendre l’art de la feinte ou deux autres techniques de combat. La première consiste à te servir du poids de l’arme pour tournoyer sur soi même et frapper plusieurs ennemis autour de toi. La seconde permet de tirer l’avantage d’un saut pour donner un coup, certes imprécis mais d’une puissance destructrice. A toi de me dire l’entraînement que tu désires suivre et d’ici le prochain combat tu devrais t’en sortir.

Galadhar s'avança vers son maître et dit :

-Je souhaiterais apprendre la technique de l’esquive car elle m’a fait défaut jusqu’à présent et apprendre à frapper le coup de la victoire. Mais lorsque j’aurais maîtrisé ces deux techniques je souhaiterais m’intéresser aux deux techniques : toucher plusieurs ennemis et frapper grâce à la puissance d’un saut.

Tout en mettant un genou à terre et attendant l'ordre de Friedrich il dit :

Je m’en remet à vous mon maître.

Freidrich fit relever le guerrier et passa le reste de son après midi à lui enseigner la technique du scorpion.

(Hors role play : Technique du scorpion :
Les bases : Pour utiliser la technique du scorpion tu dois être en phase offensive ou neutre. Cela te fait passer immédiatement en phase défensive. Le premier coup que tu reçois, tu bénificies d'un bonus de +10 en esquive ou parade, si tu évites le coup, tu reçois +20 au prochain et +30 au suivant. Par la suite chaque tour que tu esquiveras donnera un bonus de +5.
La maîtrise : Même principe à part que tu peux stopper le mode défensif à n'importe quel moment pour porter un coup fatal. A la fin du premier tour de défense, tu gagnes +10 au toucher et +2 de dégats. Le deuxieme tu gagnes + 20 et +4, après +30 et +6 et pour ensuite tu augmentes tes chances de toucher de +5 et tes dégats de +1 à chaque tour passé en mode défensif.

Attention, tu perds tous tes bonus si ton adversaire te touche et tu dois tout reprendre. Estimes donc bien ton coup.)

(role play à nouveau).

Après plusieurs jours d'entrainement intensif, Galadhar se sentit plus à l'aise en position défensive mais le coup qu'il portait ne gagnait pas encore en puissance. Il avait passé toute la semaine à aidé par Ulrike le géant et une certaine complicité s'était formée entre les deux gladiateurs. Le Franckois avait été capturé dès son plus jeune age et toute son enfance, Freidrich l'avait élevé pour en faire un grand guerrier. Sur la fin de la semaine Galadhar avait réussi à esquiver quatres coups du géant de suite. Ce dernier s'était ensuite retirer pour aller combattre. L'entrainement dura encore quelques temps. Satisfait des progrès de son élève, Freidrich lui
dit :

- Tu as pris en rapidité mais ta précision est encore limite. Tu maîtrises néanmoins les bases de la technique du scorpion. Bientôt je pourrais t'enseigner la technique du scorpion. Penses à remercier Ulrike à la fin de son combat. Il a été d'une grande patience. Plus grande que ce qu'il m'avait habituée. Il doit beaucoup te respecter pour t'avoir aidé ainsi...

Sur ces mots, c'est libéré de tout fer que Galadhar suivit Freidrich jusqu'à l'arène. Ils s'assirent au premier rang et entendirent des hommes discuter.

- J'ai entendu dire que Leifast avait changé de guerrier au dernier moment. Il paraîtrait qu'il aurait inscrit Ildifar à la place.

A ces mots un masque d'incertitudes tomba sur le visage de Freidrich. Il sursauta lorsque la voix magiquement amplifiée de l'annonçeur résonna dans l'arène :

- Grazites ! Ecoutez mon histoire ! Car elle remonte à des temps anciens. En grèce ! Alors que les cyclopes ravagent les terres de l'empire de l'Est, un héros se lève pour les arrêter. Après plusieurs semaines, cet elfe vient à bout de plusieurs cyclopes et se retrouve face à leur chef à tous.
Ce dernier, aguerri, ressort de plus de 79 combats sans jamais avoir connu la défaite. Le tueur du dragon de Forltsek, le faucheur des valkiryes, le puissant, l'imposant ! Ulrike le Géant !!!!

Une acclamation générale résonna dans l'arène. La quasi totalité des hommes étaient debouts et hurlaient le nom de Ulrike. Les doubles portes géantes s'ouvrirent et le guerrier entra dans l'arène en hurlant. Il leva son glaive et frappa son bouclier. Puis il désigna de l'épée en direction de Freidrich et Galadhar. Le calme vint difficilement et l'annonceur reprit :
- En face ! Avec plus de douze victoires, l'étoile montante de Leifast ! Ildifar le sombre !

Le calme resta total jusqu'à l'ouverture de la double porte. Un minautore sortit en rage. Il portait une chaine et une flamberge qu'il portait à une main. De la fumée sortit de ses narines et il s'élança vers son adversaire pris au dépourvu. La chaine se déroula et déchira l'air horizontalement. Ulrike du rouler au sol pour éviter d'être emporté par le coup. A peine sa roulade amortie, la créature se tenait devant lui, épée en l'air. Il se prépara à amortir le coup avec son bouclier. Ildifar frappa en fait le sol de son sabot et envoya du sable dans les yeux du gladiateur. Se dernier recula une main sur les yeux. Il eut à peine le temps d'interposer son bouclier à un coup d'épée à la tête qui lui aurait été fatal. Projeté en arrière, il se cogna contre les murs de la fosse. L'esquive rendue impossible, il eut trois fois un reflexe salvateur, parant du bouclier mais les chaines cloutés lui entamèrent plusieurs fois la chaire.
Un nouveau coup paré du bouclier le propulsa sur le sol. Alors qu'il se défendit du glaive, la chaine s'entoura autour de l'arme et la projeta plusieurs mètres plus loin...
C'est alors qu'Ulrike s'élença en avant et frappa du bouclier son ennemi au torse. Ce dernier, penché en avant par la force du coup, prit immédiatement le bord du bouclier dans le menton.
Le minautore recula de plusieurs pas en arriere lachant sa chaine et son cimeterre. Un genou sur le sol, le monstre eut un oeil sur Freidrich...
Galadhar vit que le maître avait les deux mains sur la barrière de sécurité, comme avec l'envie de bondir dans l'arène. Il ne comprit pas tout de suite pourquoi...
Il ne comprit pas encore que le combat était plié...
Sur de son avantage, Ulrike récupéra son glaive et s'élença. Une rapide course, une impulsion, un bond. A une vitesse impressionnante, le minautore chargea et ses deux cornes accueillir le bassin du guerrier qui s'empala lamentablement... Secouant sa victime en tous sens, le monstre la jeta sur le sol et saisissant le bouclier commença à frapper l'homme au visage avec les bords. Ne pouvant supporter le macabre spectacle, Freidrich prit la direction de la sortie les yeux noyés par la perte de celui qu'il considérait comme son fils...

Le sort d’Ulrike était définitif car pas même les potions de Tristan l’herboriste n’auraient pues sauver le géant Franckois. Galadhar resta bouche bée ainsi que la majeur partie de la foule de l’arène. Seul quelques fervents applaudissaient et saluaient le combat d’Ildifar. Ce minotaure de Leifast n’aurait pas due combattre se soir car Friedrich aurait refusé le combat. Il voulait un combat d’hommes, de gladiateurs aguerris et non d’une boucherie comme on venait de le voir. Comme le combat dans les arènes était proscrit, il n’y avait pas vraiment de règles imposées pour les combats seulement des règles morales que Leifast avait outrepassées. Friedrich savait ce Leifast perfide, vil et mesquin mais pas au point de déséquilibrer le combat à ce point là. En effet rare sont ceux qui pouvait survivre à de telles bêtes dépassant souvent les 8 pieds et pesant au moins 400 livres. De plus ce Ildifar est particulièrement connu pour sa cruauté au combat et la façon dont il s’acharne sur les combattants est connue de tout le milieu.

Galadhar avait rarement vu une telle violence au combat mise à part la fois où Morin avait du faire imploser quatre gobelins pour ne pas se faire mordre part ces sournoises créatures. Le gladiateur sortit de la salle pour rejoindre Friedrich qui était dans les coulisses près de la sortie et qui attendait que Leifast passe par là. Il faisait les cents pas tel un lion en cage prêt à sauter sur quiconque le troublerait dans ces pensées. On pouvait l’entendre marmonner.

-Comment a-t-il osé…me faire ça à moi….il a tué Ulrike, je ne lui pardonnerai jamais…peste soit de ce Leifast…

C’est à ce moment que Galadhar arriva près de lui et lui posa une main sur l’épaule en signe de compassion. Il se tourna brusquement s’attendant à voir Leifast mais dès qu’il reconnu Galadhar il se calma et on pouvait voir dans ces yeux toute la peine qu’il pouvait avoir.

- Il était un fils pour moi, je savais qu’il pouvait mourir, c’est un risque pour chaque gladiateur, mais pas de cette façon, pas maintenant.

Galadhar rétorqua :

-Ulrike était un frère pour moi, je le respectais et il me respectait tout autant. Je n’aurais de cesse de…

Il fut coupé par une voix venant de derrière eux, c’était Leifast qui parlait de façon hautaine :

- Friedrich mon ami, ne m’en veux pas pour ton gladiateur mais il est vrai que tu ne possède pas de vrais combattants donc je ne peux pas t’en vouloir pour la rapidité du combat.

Sur ces mots Friedrich devint rouge de colère, prêt à sauter à la gorge de Leifast. Galadhar le retint car Leifast n’était pas seul, le minotaure était en cage mais une demi douzaine de gardes du corps l’accompagnaient.

Friedrich se calma mais avait quand même deux ou trois choses à dire à Leifast.

- On avait convenu d’un combat d’homme à homme et non un combat d’homme à bête. Tu n’as aucune valeur, tu es dans le monde de l’arène seulement grâce à l’héritage de ton père qui t’aide à acheter les meilleurs gladiateurs. Tu n’as pas connu la vie dans l’arène, ce qu’on ressent en touchant le sable après un combat gagné dignement.

Mais Leifast répondit :

- Ecoute Friedrich, je sais que tu as été gladiateur et que ton maître t’as rendu libre... blablabla, mais j’en ai plus qu’assez de t’entendre ressasser ces vieux souvenirs, tu n’es plus au niveau, le monde de l’arène à changé. L’avenir c’est moi et mon minotaure, non pas de faibles combattants comme les tiens. J’en ai marre de t’écouter pleurnicher ton gladiateur, adieu.

Il partit sans que Friedrich ne puisse répondre à cette insulte. Galadhar se tourna vers son maître et dit :

-Je n’aurais de cesse de m’entraîner pour pouvoir écraser son minotaure et rendre son honneur à Ulrike.

-Merci Galadhar, toi aussi tu es devenu en quelques jours comme un fils pour moi et je suis fier que tu veuille honorer Ulrike. Je t’aiderai à t’entraîner dur et à progresser jusqu’au combat final.

C’est sur ces mots que l’équipe soignante de Friedrich arriva avec la dépouille du Franckois recouverte d’un drap blanc. Tout le monde repartit la tête basse en direction du cimetière des gladiateurs situé derrière l’arène pour enterrer leur équipier, leur frère, Ulrike le Géant.

Freidrich détourna le regard. Il était évident que la vision de Ulrike était trop dure pour lui. Il se tourna vers Galadhar et lui saisit les épaules.

- C'est à ton tour. Tu vas combattre avec Anuë. J'ai perdu un fils aujourd'hui... Alors ne fais rien de dangereux. Lemik de Valachie est un homme d'honneur. Ne tues pas ses hommes car les hommes valeureux seront rares à s'unir devant... Nous vengerons Ulrike Galadhar, je te le promets. Mais pour ça tu dois vivre. Alors vas te préparer et honores notre maison de guerrier. Et honores Ulrike...

(hrp : On va passer en mode masteurisé et donc tes combats vont se faire avec le système du jeu. Pour maintenant ne prends plus la parole ou les actes pour quelqu'un d'autre que ton personnage.)

Galadhar tourna dans un couloir sur la gauche et quitta le cortège qui emmenait Ulrike. Ce couloir menait vers la salle de préparation des gladiateurs. Cette salle était remplie d’arme en tout genre, d’armures, de costumes car il fallait maintenir le spectacle au-delà du combat. Galadhar n’aimait point ces accoutrements et refusait d’ailleurs d’en porter. Il remarqua dans un coin un magnifique marteau de guerre ouvragé, sûrement le travail des nains. Il choisirait cette arme pour combattre car il adorait les possibilités de combats qu’apportait un marteau. Il se présenta devant le gérant du local à équipement.

- Voilà l’équipement que je prendrais pour combattre.

Le gérant était un ancien gladiateur à qui il manquait un bras et il possédait un bon nombre de cicatrices. Il dit d’une voix roque :

- C’est pour le combat sans armure avec Anuë ?

Galadhar acquiesça de la tête.

- Bon je note l’arme que tu as prise et tu pourras aller t’échauffer. Anuë est déjà là-bas en train de s’échauffer.

Galadhar arriva dans la pièce éclairée difficilement par trois torches qui étaient visiblement en fin de vie. Anuë était là en train de faire quelques mouvements avec ses cimeterres, il fendait l’air aussi rapidement qu’un aigle fondant sur sa proie. Il s’arrêta lorsqu’il aperçu Galadhar.

- Vient t’échauffer, le combat va bientôt commencer. Ne pense plus à Ulrike, pense au combat, à la puissance de tes coups, à l’esquive de ceux de l’adversaire. Nous ne devrons pas les tuer car nous en aurons besoin pour nous venger.

Galadhar commença à s’échauffer à l’aide de quelques étirements puis il fit des mouvements avec son marteau répétant ce qu’il avait apprit à l’entraînement. Il devait mettre en œuvre la technique du scorpion le plus parfaitement possible pour mettre son adversaire au tapis sans le tuer.
Un gong retentit soudain, c’était l’appel pour aller combattre. Les deux gladiateurs se dirigèrent par un large couloir qui conduisait à l’arène. Une grille bloquait l’accès à la fosse, mais les deux combattants pouvaient entrevoir la foule et l’annonceur qui s’apprêtait à parler.

- Voici maintenant la bataille entre quatre barbares venus des contrées les plus reculées. Ces hommes ont soif de combat, soif de sang et ce soir ils vont vous en donner ! Applaudissez d’un côté les gladiateurs de Lemik de Valachie et de l’autre les gladiateurs de Friedrich de Graz.

Sur ces mots, les grilles qui fermaient les couloirs se sont ouvertes et le combat pouvait commencer.

Les quatres hommes entrèrent dans l'arène. D'un coté, entrèrent les deux guerriers de freidrich, fiers et prêts à combattre. De l'autre, deux hommes à la peau matte. De bonne taille, environ 1m80, ils étaient moins imposants que Ulrike ou Galadhar. L'un, avait une chevelure qui lui tombait sur les épaules. Il portait une lance et un bouclier. Une armure de gladiateur lui couvrait partiellement le torse, les jambes et les bras. L'autre, portait un costume de cuir souple. Un casque à visière bien vissé sur la tête, il portait également deux longs sabres courbés.Sans attendre, les deux s'élancèrent cote à cote sur les guerriers.
Se précipitant vers le centre, Anuë cria à Galadhar :

"-Hâtes toi de rejoindre le centre si nous sommes acculés nous seront perdus. Nous devons les contenir au maximum ! Pas de mort pour achever, par contre retiens pas tes coups ! Notre vie est en jeu ! "

Galadhar se dirigea rapidement vers le centre de l'arène auprès de son cooéquipier pour faire face aux hommes de Lemik. On pouvait entendre la foule hurler de tous côtés. L'ambiance était enivrante, l'adrénaline montait, le combait était sur le point de commencer.

Un hurlement de rage à la bouche, le lancier frappa le premier. Sa charge était d'une violence rare. D'un coup de cimeterre, Anuë frappa sur la hampe et la pointe de l'arme s'enterra dans le sol. Déséquilibré, le lancier leva son bouclier trop tard pour parer un coup qui filait vers sa tête. C'est son compagnon qui para l'arme d'une main et contre attaqua immédiatement forçant l'elfe à se mettre dos à dos avec toi. En face de toi, le lancier s'est arreté et il pose son bouclier en avant pour se mettre à l'abri et end sa lance en avant...

(hrp : A toi de décider ton destin maintenant...)

Dans cette position je ne peux pas l'attaquer de front mais ces déplacements seront lent, je dois le contourner

Galadhar décida de contourner le lancier pour l'obliger à quitter sa position de défence laissant Anuë en plein combat avec l'autre homme.

Alors qu'il tente un déplacement sur le coté, Galadhar s'éloigne de Anuë. Sans tarder, le lancier garde son bouclier en avant et s'avance vers les flancs desarmés de l'elfe accaparés par les assauts répétés de son adversaire.

Le lancier ne surveillant pas ses flancs, c'était l'opportunité rêvée pour Galadhar de porter une attaque. Il s’élança donc sur son adversaire prêt à frapper avec son marteau. Il fallait que Anuë tienne bon avec l’autre combattant.

Malgré le danger, Galadhar s'élença sur son adversaire. Son marteau brisa l'air pour...

Le membre Admin a effectué l’action suivante : Lancer de dés

2 fois Naissance d'un guerrier 10050ox3

Résultats :
Naissance d'un guerrier 1000xc7

2 fois

Résultats :
Naissance d'un guerrier 100yz4

(hrp : résultat du tour :
Galadhar attaque et fait 100. Coup critique. résolution des dégats)

Le membre Admin a effectué l’action suivante : Lancer de dés

2 fois Naissance d'un guerrier De6

Résultats :
Naissance d'un guerrier De5

1 fois

Résultats :
Naissance d'un guerrier 10040kn6

1 fois

Résultats :
Naissance d'un guerrier 106lk4

(hrp ; résolution des dégats :
7+3(fo) * 2 = 20
au torse (46))

Galadhar s'élença... Son pied d'appui s'avança alors qu'il baissait son torse. Un genou au sol, l'épaule sous la pointe de la lance au dessus de la clavicule, il se releva tout en détendant ses muscles. Son marteau siffla tant il partit vite. Il frappa le lancier aux côtes et délivra un craquement sinistre. Toute l'arène hurla de douleur à la place du gladiateur qui fut propulsé sur le sol par la violence du coup. Hors d'état de nuire l'homme mourrait dans la minute sans soin...
Détournant le regard pour voir l'homme au sol, Anuë reçut un coup de pied à l'estomac et tomba sur le sol le souffle coupé. L'autre en profita pour se ruer sur Galadhar afin de venger son compagnon.

Galadhar avait frappé un peu fort, il fallait terminer le combat pour que le lancier soit soigné rapidement. Son adversaire arrivait en courant, il devait utiliser la technique du scorpion pour l'esquiver et le frapper rapidement.

La technique du scorpion est la seule solution, je dois l'esquiver.

Galadhar se mit sur ses bases pour attendre son enemi. Il était prêt.